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Lorca scrute les sols pour mieux les nourrir

Comptage de vers de terre par des étudiants de l’Ensaia de Nancy. Lorca constate, et de plus en plus chez certains de ses adhérents, que des sols sont en souffrance. © LORCA

La coop mosellane a confié à des étudiants en agronomie une étude sur la fertilité des sols. Quinze adhérents, aux pratiques culturales différentes, ont participé à cette étude dont les résultats viennent de leur être restitués.

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Depuis cinq ans, le service technique de Lorca travaille avec des étudiants de troisième année en spécialisation Protection des cultures de l’Ensaia de Nancy, sur la fertilité des sols, dans les conditions pédoclimatiques typiques du département de la Moselle. L’objectif est de mettre en évidence l’impact des différents systèmes culturaux sur la qualité des sols et de comparer l’effet de différents fertilisants sur cette qualité et la croissance des plantes.

Les quinze exploitations retenues étaient réparties en trois sous-groupes : conventionnel, techniques culturales simplifiées-agriculture de conservation des sols (TCS-ACS), bio, à raison de cinq exploitations par système.

La fertilité est la meilleure en TCS-ACS

La restitution des résultats devant les agriculteurs impliqués dans ce suivi a été faite le 4 mars dernier par la dizaine d’étudiants en charge de l’étude. Il en ressort que c’est en TCS-ACS que la fertilité des sols est la meilleure, en raison de la couverture permanente grâce aux couverts et à la réduction du travail du sol.

« L’ensemble du sol fonctionne mieux avec ce système, même si globalement, sur toutes les exploitations suivies, la fertilité est correcte », précisait un des étudiants lors de la réunion.

Une fiche A4 pour mieux analyser les pratiques

À l’issue de celle-ci, les agriculteurs se sont vu remettre une fiche format A4, recto verso, synthétisant les résultats obtenus chez eux, leur permettant aussi de se comparer aux résultats moyens du groupe. Les différents paramètres analysés étant : la granulométrie, la biomasse et l’activité microbienne, le PH, la teneur en MO, la cinétique de minéralisation C et N, la présence de vers de terre.

« Ces résultats doivent permettre à chacun de mieux analyser son système d’exploitation, l’impact de ses pratiques, souligne Sophie Xardel, ingénieur support agronomique chez Lorca. C’est avant tout une base de réflexion. On constate, et de plus en plus chez certains de nos adhérents, que des sols sont en souffrance… L’objectif est de leur rendre leur rôle essentiel dans la chaîne de production en leur apportant la bonne nourriture. »

Dominique Péronne

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